02 96 77 60 61
Menu

saint-brieucart décol'essor de l'entre-deux-guerres

Saint-Brieuc a profité de l’essor des techniques et de l’expansion urbaine pour s’engager dans la modernité des années 1925 qui inonde alors toute l’Europe.

La révolution « Art déco » consiste à rompre avec l’académisme des années passées : travail sur les lois de l’optique, la géométrie, la sobriété des ouvertures et des décors.

Ici, on fait la part belle aux matériaux fabriqués sur place et aux couleurs. Les commandes officielles et privées permettent aux mosaïstes (Odorico), architectes (Bouillé, Lefort, Fauny, Le Gouellec), peintres (De Langlais, Méheust, Creston…) de s’exprimer.

La présence de l’Église dans les nouveaux quartiers briochins relance des programmes de construction. Ainsi, au-delà de la vallée de Gouédic, l’église Sainte-Thérèse construite par James Bouillé est un exemple de ce renouveau artistique. Du côté des commandes privées, des personnalités du monde de l’industrie confient la construction de leurs résidences aux architectes en vogue de cette époque. Ainsi, Jean Fauny, architecte incontournable très inspiré par l’esthétique art déco, imprime un style « paquebot » à la résidence de la famille Chaffoteaux (fabricants de chauffe eaux et chaudières chaffoteaux et Maury) boulevard Clémenceau. Il signe aussi le cinéma le Royal rue du Combat des Trente et l’ancienne quincaillerie Bretonne devenue magasin d’ameublement place Glais-Bizoin.